Ma réflexion d’hier. Alors que je me trouvais à la station d’essence à 1,38 le litre et que pendant que la gachette coulait de l’or noir raffiné, je regardais autour. Sur le coin de la rue, une grande remorque est remplie de boeufs qui j’imagine s’en vont bêtement à l’abattoir. Entassés sur deux planchers, ils reniflent l’air du coin avec leur museaux cachés derrière le grillage de leur cage.

Sensiblerie. Je pense à la santé. Des protéines. De la viande rouge. Mais pas trop. Je me contente présentement d’un bon steak, une fois par semaine. C’est ma fille qui, elle, ne mange pas de viande, qui graduellement m’oriente vers une diminution de cette consommation.

Je pense également à la surconsommation de partout et de tout. Dans mes pensées, je rejoins les lectures de Jean Giono….Les grandes richesses. Dans ce roman du terroir français les familles tuaient à l’occasion et au besoin une bête pour la consommation. Le rituel était sacré et le respect de cette démarche favorisait une communication avec tous les éléments de la vie. Tandis qu’aujourd’hui, c’est industriel, mécanique et sans âme.

7 milliards d’êtres humains… ça besoin de viande !