Lumière que tu me manques

Depuis novembre

Jours taciturnes

Tu te maries avec nocturne

 

Les belles couleurs d’automne

Sur le sol jonchées

Dorment rouillées

Et je marche monotone

 

Et dans le ciel gris

S’installe l’ennui

Des longs jours qui ont fui

De l’été le logis

 

Et décembre par grand vent

Sème le blanc

Éperdument

À tout venant

 

Et janvier glisse février

par vague de froid

Je suis aux abois

De vivre givré

 

Bientôt le soleil de mars

Fera des cascades

Partout en embuscades

Pour fondre ce désastre

 

Mais ce matin dans la brume

Tu t’es levée

Pour froidement t’allonger

Vers l’ouest qui te consume

 

Mais je sais que dans le bleu

La chaleur viendra

Et dans la lumière

Le printemps est l’enjeu

 

Je t’attends ….

Vite, amène toi…

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P1080252.JPGAJB 27-02-2019